Trail des Citadelles 2012 – Lavelanet [40 km]


Voilà, le trail des Citadelles c’est fait ! Initialement inscrit pour le 73 km, j’ai revu mon objectif à la baisse en demandant à changer pour le 40 km.
N’étant pas parvenu à suivre un entraînement suffisant (11 sorties course à pied dont 2 longues depuis le mois de novembre) principalement par manque de motivation, j’ai préféré me rabattre sur une course plus courte pour avoir des chances de la terminer.
Bien m’en a pris puisque je n’aurai pas pu faire 1 km de plus !

Trail des Citadelles 2012

Lorsque j’ai quitté la maison dimanche matin à 6h15, il faisait froid, il pleuvait et il y avait pas mal de vent, pas vraiment engageant…
Arrivé à Lavelanet, 1 heure plus tard, le thermomètre de la voiture indiquait 4°C, ça soufflait un peu mais il ne pleuvait plus, c’était déjà ça.
Le temps de récupérer mon dossard et de préparer le sac, l’heure du départ était déjà arrivée, direction la grande tente pour le briefing d’avant course et à 8h pétantes, go !

Profil Trail Citadelles 40km

La longue procession de coureurs s’élance dans la ville. Je pars en fin de peloton et prend un rythme tranquille, mon objectif est de terminer la course.

Les 1ers kilomètres assez plats étaient parfaits pour une mise en jambe en douceur, par contre nous avons trouvé de la boue aussitôt après être sortis de la ville. Une boue collante et glissante.
D’après les habitués c’était une petite année niveau gadoue, je n’ose pas imaginer ce que ça doit être quand c’est vraiment boueux !

La pluie s’est invitée par intermittence tout au long de la montée aux crêtes de Madoual d’où nous apercevions le château de Montségur, perché sur son pog. C’était la prochaine étape.

Tout au long de la montée au château nous avons croisé ceux qui en redescendaient avec échange d’encouragements de rigueur ! Plus on montait plus le vent soufflait et plus il faisait froid, il ne faisait pas bon s’attarder au sommet.
Je me suis régalé dans la descente, technique et glissante, c’est vraiment ce que je préfère
Et ça descendait sur 5km, jusqu’à Montferrier, le 1er ravito. J’y suis arrivé en forme, à 10h00 avec un début de douleur aux genoux pas trop gênant mais surtout avec une sacrée fringale ! J’ai mangé de tout : gruyère, saucisson, chips, coca, chocolat, biscuits, orange et j’ai beaucoup bu.

C’est bien requinqué que je suis reparti, par contre j’ai senti passer le coup de nez à la sortie du village ! C’est là que j’ai vraiment commencé à ressentir le manque d’entraînement.

Après ça on eu une bonne descente, toujours dans la gadoue, d’environ 2,5 km avant d’attaquer la montée vers Roquefixade.
Là j’ai discuté un moment avec un fort sympathique Breton qui avait fait pas loin de 1000km pour venir tâter la boue ariégeoise !

C’était la mi-course, et j’avais déjà bien puisé dans mes réserves. Le dernier raidillon au dessus du château de Roquefixade a été un calvaire, entre les douleurs et le vent. Chaque pas était difficile.
J’ai été rassuré quand on m’a dit qu’ensuite ça descendait jusqu’au prochain ravito !

Encore une bonne tranche de descente bien boueuse et glissante qui m’a permis de me refaire et d’oublier un peu les douleurs.

12h09, arrivée au ravito, là encore j’ai mangé de tout et beaucoup, pareil pour la boisson. J’avais besoin de recharger les batteries.

Je ne savais pas trop ce qui m’attendait pour la suite, mais je savais que j’avais fait plus de 2/3 de la course, et ça, c’était bon pour le moral.

Le faux plat après le ravito a été assez pénible, difficile de trouver un rythme correct, mes genoux me faisaient de plus en plus souffrir, ensuite ça s’est mis à monter fort. On est passés devant le joli rocher d’escalade de Péreille. Un coin superbe.

Après ça, courte mais raide descente sur Raissac, au pied du dernier gros morceau, un chemin qui monte droit dans la colline dont j’avais entendu parler plusieurs fois depuis le début de la course. Redoutable.
Je trouve quand même quelques forces qui me permettent de prendre une bonne cadence, mais j’arrive en haut complètement cuit.

Les 3 derniers kilomètres, sur un chemin cassant ont été un véritable calvaire, j’ai alterné marche et course et j’ai serré les dents dans la dernière descente raide sur Lavelanet.

Enfin la libération après 6h09 de course, quel plaisir de franchir la ligne d’arrivée !
Les moments difficiles sont aussitôt oubliés et je ne garderai que de bons souvenirs. Un parcours et des paysages superbes, des bénévoles au top avec toujours un petit mot de réconfort à chaque fois, et une très bonne ambiance !

Une chose est sûre, je re-signe pour l’année prochaine

La vidéo de l’édition 2012 :

Le site officiel : http://www.trail-citadelles.com