Jeudi matin, il est tôt quand le réveil sonne, courte nuit d’autant que le sommeil a été difficile à trouver. Le rendez-vous est prévu chez JeanFi à 7h00 où nous retrouvons aussi Lionel.
Après une grosse session empilage et tassage de ZX, nous voilà partis pour La Palud. Nous arriverons sur place aux alentours de midi. Sur les conseils de Lio, nous installons notre camp de base chez Jean Paul, le camping des grimpeurs, un excellent choix !
Aussitôt installés et une bière avalée, nous filons à la découverte des gorges, en repérage pour le weekend.
Installation du camp.
1er arrêt sur la route des crêtes, et déjà un gaz et une ambiance incroyables.
Le secteur des « Dalles grises » à l’Escalès.
Ces gros piafs sont omniprésents dans les gorges.
Y’a du gaz hein ?!
Le premier contact avec le caillou se fera au secteur « Pichenibule » – je sais, on l’aura entendu beaucoup de fois ce mot pendant le weekend, mais avouez que ça sonne bien quand même ! ;-).
JeanFi et Lio commencent par « Bête à sexe », 5c, quant à Delphine et moi, on se lance dans « Wide is love », 6a. Difficile d’oublier la première descente en moulinette plein gaz ! Et ce calcaire !
Lio à la sortie de « Wide is love ».
Delphine dans la même voie.
Vue d’ensemble de l’Escalès.
En retournant au camping, nous tombons sur un groupe s’apprêtant à sauter en BASE ! Arrêt précipité de JeanFi qui a failli en écraser 2 au passage !
Après ces émotions, nous nous sommes « initiés » à la slack line au camping, et bien ce n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire !
Puis est venu le temps de fêter tout ça autour d’un bon plat de nouilles, un peu tard visiblement car tout le camping était endormi quand nous avons attaqué le fameux calva de JeanFi…
Vendredi, réveil très assez tôt, et direction le parking du premier belvédère pour faire « La dérobée » (D+ – 6b+(5c) – 180m).
JeanFi à l’attaque du premier rappel.
Vue depuis le pied de la voie.
Lio ouvre le bal dans la première longueur facile en 5b…
puis c’est au tour de JeanFi.
Lio dans la seconde longueur, un magnifique dièdre en 6a.
A la sortie du dièdre.
Delphine avant le dièdre.
Lionel dans L4 en pleine renfougne, un 4b qui vaut un peu plus !
JeanFi après le pas dur de la dernière longueur.
Au sommet de la voie.
La rive gauche.
Le samedi, après une tentative aux « Dalles grises » littéralement assaillies, nous partons pour la « Dent d’Aire », secteur beaucoup plus tranquille et offrant des voies 3 étoiles à l’équipement impeccable.
Au pied des voies après les deux rappels.
JeanFi et Lio partiront dans « Dolce Vita », 6a+, et Delphine et moi dans « Petit chat », 6a+ au lieu de « El gringo loco » après une erreur d’itinéraire…
Après ces trois longueurs et une paire de couennes, nous avons fini les restes des restes de nouilles en plein cagnard puis nous avons filé au frais, dans les tunnels du sentier Martel.
L’impressionnante paroi du Duc à l’entrée des gorges.
Beaucoup d’eau dans les tunnels…
L’Encastel.
un visage de pierre.
Sur le sentier.
Le Couloir Samson.
Les gorges depuis le « Point Sublime ».
Après cette petite marche, nous n’avons pas résisté à l’appel de la terrasse du restaurant du Point Sublime pour y déguster un faux-filet de derrière les fagots accompagné d’un petit rouge qui va bien. Un bien agréable moment !
Le dernier jour, nous avons repris une dose de gaz et de plaisir, au secteur de couennes « Six fois zette » avec deux longueurs absolument superbes, « Rop’n Roll », 5c et « Délirium très mince », 5b+. Juste un reproche, pourquoi n’étaient-elles pas plus longues ??
Lio danse sur le caillou de « Rop’n Roll ».
Ce coup-ci, c’était vraiment la fin, il ne restait plus qu’à remballer et reprendre la route…
Ciao La Palud, et à très bientôt !