Samedi 7 janvier, 21h30, c’est avec toujours le même plaisir que nous quittons Limoux, Touenne, Djam et moi-même, cette fois en direction du refuge de Mariailles, point de départ de la rando pour le Canigou.
Nous avions prévu de passer la nuit au refuge afin de gravir le lendemain le Canigou et d’en faire la descente en snowboard, c’était sans compter sur les caprices météo qui avaient décidé qu’il en serait autrement.
L’état du col de Jau entre Axat et Prades que nous avons emprunté malgré qu’il soit fermé nous a conforté sur l’état de la route. Il n’y avait pas une quantité énorme de neige, mais celle-ci était rendue extrêmement glissante à cause de la récente pluie.
Ainsi nous sommes arrivés à Prades, via les très jolis villages Catalans de Mosset et Motlig. Après Prades, direction Vernet les Bains et finalement Casteil, d’où s’élèvent les virages du col de Jou. La neige devient à nouveau assez présente dès 1200 m, cette même neige gorgée d’eau et glissante que nous avions rencontré dans le col de Jau.
Nous arrivons quand même au terme du petit col où une surprise nous attend, l’accès par la route au refuge de Mariailles est fermé par une barrière et les contrevenants sont passibles d’une amende de 135€. Il n’est pas loin d’1h du matin, et plus de 5km nous séparent du refuge. Par chance (ou pas) la barrière est ouverte, nous décidons de monter, ce qui finalement ne sera pas une réussite puisque nous nous retrouvons coincés deux virages plus haut sur une véritable patinoire. Tant bien que mal nous faisons demi tour en laissant derrière nous tout espoir de gravir le Canigou.
Nous voilà donc repartis en direction de Perpignan d’où nous décidons finalement de rejoindre Formiguères par la route de Rivesaltes.
Il est 6h quand nous arrivons au pied de la station de ski, nous installons le bivouac près d’un petit étang… il était temps!
Sommeil de plomb et réveil à 11h, nous voilà prêts à remonter les pistes, snowboard sur le dos pour rejoindre les étangs de Camporeils.
1ère pause peu avant le second télésiège, dans le brouillard.
Après la jasse, avant de descendre sur les étangs, les nuages se sont décousus.
Les pics Péric.
La fin de la jasse, pelée…
et enfin les 1ers virages!
Arrivée au refuge…
et casse croute à grand renfort de claquos et de bon pain avant d’entreprendre la remontée sur la jasse et la descente au parking de la station déserte.