Samedi 11 juin, nous voilà parti, à 23h Djam et moi-même pour une de ces aventures que l’on oublie pas… Cette fois c’est dans les Pyrénées Orientales que nous irons fouler prairies et pierriers afin de réaliser l’ascension du Canigou.
Direction donc Perpignan puis Prades, Villefranche de Conflent, Vernet les Bains et finalement Casteil dont nous aurons fait 3 fois le tour avant de prendre la direction du Col de Jou qui allait nous mener au refuge des Mariailles après un chemin assez chaotique sur lequel nous croiserons un cerf peu farouche et une famille de sangliers remuant tranquillement la terre sur le bord du chemin.
Nous arrivons finalement à destination à 2h du matin, nous trouvons un parking bondé et nous nous endormons aussitôt dans la voiture.
Réveil à 7h après une nuit relativement bien passée et départ pour la rando dans les pas de nombreux autres randonneurs.
Le refuge de Mariailles et la vallée au réveil.
La première partie du parcours se déroule tout d’abord en descente pendant une dizaine de minutes puis on traverse le torrent de la Llipodère (1685m) pour remonter vers l’est à travers une agréable forêt de sapins.
Nous arrivons au Col Vert (1861m) après 1/2 heure de marche où il faut traverser le Cady, torrent généreux en cette saison.
Le chemin se poursuit dans une végétation abondante jusqu’au petit refuge d’Arago (2123m); les buissons ont maintenant laissé la place à de vertes prairies fort agréables.
Nous continuons à nous élever et nous rencontrons quelques névés épargnés par le soleil.
Le Pic Quazemi (2422m).
Le Canigou tout au fond.
Regards sur la vallée en s’élevant sur les pentes du Canigou.
Nous approchions du but.
Dans la cheminée finale du Canigou, passage technique très sympathique.
Et nous voilà au sommet, photo rituelle, nous étions ce jour là une bonne 20aine à fouler le Canigou.
Superbe panorama au dessus des nuages depuis le sommet.
La cheminée depuis le sommet.
De retour à la voiture, le Canigou au loin en partie masqué.
Une vache paissant tranquillement.
Ainsi s’achevait notre périple catalan dont nous garderons un très bon souvenir, en nous jurant de revenir, au cœur de l’hiver cette fois pour découvrir un Canigou plus sauvage.